Французский с Альфонсом Доде. Арлезианка. Избранные рассказы / Alphonse Daudet. L’Arlésienne - страница 14



(не одобряли и то, что такой известный человек, как дед Корниль: «что человек с известностью деда Корниля»; trouver – находить; renom, m – репутация, известность), et qui, jusque-là, s’était respecté (и который до этого вел себя достойно; se respecter – уважать себя; вести себя благопристойно), s’en allât maintenant par les rues comme un vrai bohémien (ходил теперь по улицам, словно настоящий цыган), pieds nus (босой; nu – нагой), le bonnet troué (шапка дырявая), la taillole en lambeaux (кушак в лохмотьях; taillole, f – /обл./ шерстяной кушак; lambeau, m – лоскут, тряпка; лохмотья)

«Dans le pays on pensait que le vieux meunier, en renvoyant Vivette, avait agi par avarice; et cela ne lui faisait pas honneur de laisser sa petite-fille ainsi traîner d’une ferme à l’autre, exposée aux brutalités des baïles et à toutes les misères des jeunesses en conditions. On trouvait très mal aussi qu’un homme du renom de maître Cornille, et qui, jusque-là, s’était respecté, s’en allât maintenant par les rues comme un vrai bohémien, pieds nus, le bonnet troué, la taillole en lambeaux…

Le fait est que le dimanche, lorsque nous le voyions entrer à la messe (дело в том, что по воскресеньям, когда мы видели, как он приходил на мессу; entrer – входить), nous avions honte pour lui, nous autres les vieux (нам было стыдно за него, нам, остальным старикам; honte, f – стыд); et Cornille le sentait si bien qu’il n’osait plus venir s’asseoir sur le banc d’œuvre (и Корниль это так хорошо чувствовал, что не решался больше садиться на скамью членов приходского совета; banc d’œuvre – /церк./ скамья членов приходского совета; oser – отваживаться, сметь). Toujours il restait au fond de l’église (он всегда держался в глубине церкви = позади), près du bénitier, avec les pauvres (возле кропильницы, вместе с бедняками; bénitier, m – /рел./ кропильница).

«Dans la vie de maître Cornille il y avait quelque chose qui n’était pas clair (в жизни деда Корниля было что-то = творилось что-то непонятное). Depuis longtemps personne, au village, ne lui portait plus de blé (уже давно никто в деревне не приносил ему больше зерна), et pourtant les ailes de son moulin allaient toujours leur train comme devant (и все же крылья его мельницы крутились, как и прежде; train, m – ход; движение; aller son train – идти помаленьку)

Le fait est que le dimanche, lorsque nous le voyions entrer à la messe, nous avions honte pour lui, nous autres les vieux; et Cornille le sentait si bien qu’il n’osait plus venir s’asseoir sur le banc d’œuvre. Toujours il restait au fond de l’église, près du bénitier, avec les pauvres.

«Dans la vie de maître Cornille il y avait quelque chose qui n’était pas clair. Depuis longtemps personne, au village, ne lui portait plus de blé, et pourtant les ailes de son moulin allaient toujours leur train comme devant…

Le soir, on rencontrait par les chemins le vieux meunier (по вечерам на дороге встречался старый мельник) poussant devant lui son âne chargé de gros sacs de farine (подгонявший перед собой своего осла, навьюченного большими мешками с мукой; pousser – толкать; двигать вперед; подгонять; побуждать).

«– Bonnes vêpres, maître Cornille (добрый вечер, дед Корниль; vêpres, f, pl – вечерня; /уст., регион./ вечер)! lui criaient les paysans (кричали ему крестьяне); ça va donc toujours, la meunerie