Informatique et Technologies de l’information: traduction technique - страница 4
Il me semble que je pencherais pour « ordinatrice électronique »…
IBM France retint le mot ordinateur et chercha au début à protéger ce nom comme une marque. Mais le mot fut facilement et rapidement adopté par les utilisateurs et IBM France décida au bout de quelques mois de le laisser dans le domaine public.
On peut certes épiloguer sur le choix du terme: un ordinateur met-il vraiment en ordre ce qu’on lui confie? De ce point de vue, ce choix n’est pas plus critiquable que celui du mot « computer », finalement retenu en anglais (un ordinateur n’est pas seulement une machine à calculer). L’avantage du mot ordinateur est que son sens ancien et son sens religieux ne sont pas connus par la plupart des utilisateurs et qu’il est donc sans ambiguïté pour eux.
Le mot a d’ailleurs été transposé en espagnol (ordenador) et en catalan (ordinador). Les autres langues romanes ont choisi de construire un néologisme à partir des mots latins calculator et computator: computadora en espagnol d’Amérique latine, calcolatore en italien, computador en portugais et calculator en roumain.
TEXTES A LIRE
L’homme et la machine
L’homme essayait toujours de faciliter son travail.
Les premiers outils étaient des silex grossièrement taillés, plus tard c’étaient des outils en pierre, en os , en bois et puis en métal. A l’époque ces outils primitifs étaient déjà remarquables. Plus tard apparaissent les machines simples.
Un homme seul ne peut pas soulever directement une pierre pesant une tonne, mais il peut le faire avec un levier. Les Anciens connaissaient déjà les principales machines simples, qui sont le levier, le treuil, le plan incliné et la roue.
Sur les monuments égyptiens on trouve des dessins et des basreliefs représentant ces machines. De toutes celles-ci, la plus utile est certainement la roue. Ce précieux engin qu’on appelle la roue nous semble le banal. Mais les premiers hommes n’avaient pas de chariot à roue à leur disposition.
Ils devaient traîner sur le sol les fardeaux trop lourds. Le frottement sur le sol nécessite une dépense d’énergie considérable, et on eut l’idée d’obtenir un déplacement avec moins de peine en utilisant des troncs d’arbres bien ronds: c’est l’idée du rouleau qui engendra ensuite la roue. Le rouleau remplace un frottement de glissement par un frottement de roulement qui est beaucoup plus faible.
Puis on eut l’idée de mettre une roue horizontale, et de s’en servir pour façonner de l’argile et d’obtenir ainsi des poteries. Ainsi est né le tour du potier, ancêtre de tous les tours.
Parmi les machines productrices il n’y avaient que les machines à puiser l’eau et les machines à irriguer. Les progrès furent très lents dans les machines manufacturières en tant qu’on dut se contenter pour les mouvoir de la force de l’homme ou des animaux.
La grande révolution industrielle s’est opérée à la fin du XVIIIe siècle lorsqu’on eut découvert la force motrice de la vapeur, qui rendait possible la création des ateliers loin des cours d’eau, près des sources de matières premières. Il s’écoula une trentaine d’années de 1690 à 1725 environ avant le moment où Denis Papin, l’inventeur français, conçut que la vapeur pouvait actionner un piston à l’intérieur d’une pompe à eau.
Ce fut déjà un progrès considérable puisque le travail de l’une d’elle, par exemple, remplaçait celui de cinquante chevaux pour épuiser l’eau d’une mine de charbon.