Основы теории первого иностранного языка. Теоретическая грамматика - страница 7
Il arrive, d’autre part, que telle opposition subsiste, sur le plan des formes, mais sa valeur change au cours de l’évolution de la langue. L’opposition article / zéro; article de l’ancien français ressemble très peu, quant à sa sémantique, à celle du français moderne. Le passé simple et le passé composé s’opposaient à l’origine en tant que passé non−actuel et passé actuel (exprimant le rapport avec le présent ). Actuellement ils se distinguent surtout comme temps narratif et déclaratif. Certes, les vieilles oppositions ne disparaissent pas du jour au lendemain, elles continuent à coexister à côté de nouvelles, ce qui rend l’analyse sémantique des formes grammaticales particulièrement délicate.
La catégorie grammaticale a une structure sémantique complexe et hiérarchisée. Parfois, on relève des niveaux intermédiaires entre catégorie et sous−catégories.
Les quatre modes verbaux traditionnels peuvent être groupés ainsi:
Ainsi, chaque opposition confère un sens à la forme, de sorte que la sous−catégorie grammaticale qui participe à plusieurs oppositions reçoit une structure sémantique complexe qui représente « un ensemble de sèmes ».
La formule sémique symbolise le sens généralisé de la catégorie grammaticale. Pourtant, dans la parole, sous l’influence du contexte ou de la situation, la signification concrète de la catégorie grammaticale peut varier et ceci à cause de deux facteurs:
a) le contexte ou la situation contribuent à mettre au premier plan un sème en reléguant, au second plan un autre: par exemple, dans certains contextes le passé simple perd le sème «expression écrite » pour devenir un synonyme absolu du passé composé;
b) les oppositions ne révèlent que le sens généralisé des formes grammaticales, à l’intérieur duquel celles−ci peuvent développer une série d’acceptions spécifiques. Le passé simple exprime en général, une action limitée dans le temps. Mais cette limitation peut revêtir des formes variées: la limitation par le moment initial (valeur inchoactive: «il se leva et chanta»), par le moment final (valeur final: « il chanta puis s’assit »), par les deux moments (« il chanta toute une heure »). Chacune de ces acceptions secondaires peut se réaliser dans des contextes.
2.2.2 La catégorie grammaticale par rapport à la réalité extralinguistique
Du point de vue de leur rapport avec la réalité extralinguistique les catégories grammaticales peuvent être significatives (ayant un contenu sémantique) et non significatives ( privé de contenu sémantique ).
La majorité des catégories sont significatives, ou bien significatives et non−significatives à la fois. Il apparaît que les catégories du temps sont presque toujours significatives. La catégorie de nombre est significative pour les substantifs nombrables, et non−significative pour les substantifs non−nombrables. Certaines catégories ont perdu tout lien immédiat avec la réalité, elles sont devenues non−significatives. C’est le cas du genre et du nombre des adjectifs. Pourtant, ces catégories ne sont pas tout à fait inutiles pour la langue, mais elle sont exploitées d’une autre façon, dans des buts structuraux (l’expression des rapports syntaxiques entre nom et adjectif à l’aide de l’accord en genre et en nombre). On divise les catégories significatives en catégories subjectives et catégories objectives.