Contes ossètes en français - страница 2
Le souriceau a dû se tourner vers la racine.
– “Oui, je suis forte”, – la racine a répondu. “Et la charrue ne peut pas me couper une autre fois. Mais une souris, même la plus petite, peut me ronger très facilement. Les souris seront donc plus fortes que moi.”
– “Aha!” s'exclama la souris. “Il n'y a donc personne de plus fort que nous, les souris!”
Il a donc épousé une simple souris.
La chèvre et le lièvre
Il était une fois un vieil homme et une vieille femme. Ils avaient une fille. Ils n'avaient qu'une seule chèvre dans leur cheptel.
Un jour, le vieil homme quitta la maison et demanda à sa fille d'emmener la chèvre dans la steppe et de la faire paître au maximum.
La fille conduisit la chèvre dans la steppe, la fit paître et la ramena à la maison. Le soir, le vieil homme demanda à la chèvre comment elle avait brouté. La chèvre répondit que c'était mauvais. Le vieil homme renvoya alors sa fille de la maison.
Le lendemain, le vieil homme confia à sa femme la tâche de faire paître la chèvre. Elle conduisit la chèvre, la fit paître et la ramena à la maison le soir. Le vieil homme demanda à la chèvre comment on l'avait fait paître. Elle lui répondit que la vieille femme l'avait aussi fait paître d'une mauvaise manière. Le vieil homme chassa sa femme de la maison.
Le troisième jour, le vieil homme changea de vêtements et envoya la chèvre paître. Il la fit bien paître et la chèvre mangea suffisamment d'herbe. Le soir, il ramena la chèvre à la maison, vêtue de ses vieux habits, et lui demanda comment le vieil homme l'avait fait paître. La chèvre répondit que le vieil homme l'avait mal fait paître et qu'elle n'avait pas mangé assez d'herbe.
Le vieil homme attacha donc la chèvre avec des cordes et sortit pour aiguiser son couteau afin de l'abattre. Pendant qu'il aiguisait son couteau, la chèvre rompit les cordes et s'enfuit dans la forêt. Dans la forêt, la chèvre entra dans la maison du lièvre et grimpa sur le poêle. Le soir, le lièvre rentra chez lui, vit la chèvre et eut peur d'entrer dans la maison. Il s'assit sur le seuil et se mit à pleurer.
Un ours passa par là et lui demanda:
– “Pourquoi pleures-tu?”
Le lièvre lui raconta son chagrin et l'ours s'assit à côté de lui. Un loup apparut et demanda au lièvre:
– “Que t'est-il arrivé, pourquoi pleures-tu?”
Le lièvre lui fait part de son chagrin. Le loup compatissait et s'asseyait à côté de lui – il ne pouvait pas l'aider autrement. Le renard arriva, et le lièvre lui raconta aussi son chagrin. Enfin, le coq arriva et demanda au lièvre:
– “Que t'est-il arrivé, pourquoi pleures-tu?”
Lorsque le lièvre lui fit part de son chagrin, il se tint à la porte et cria trois fois à tue-tête:
– “cocorico!”
La chèvre, effrayée, s'envola du fourneau, ses pattes se brisèrent et elle rendit l'âme.
Le lièvre et ses amis firent un grand festin. Ils mangèrent la viande grasse de la chèvre, laissant les pattes et les cornes à la vieille femme.
Le roi des djinns et le pauvre homme
Il était une fois un vieil homme et une vieille femme. Ils vivaient dans la pauvreté. Le vieil homme allait à la chasse, et si la chasse était fructueuse, ils étaient nourris, mais si la chasse n'était pas fructueuse, ils restaient assis dans leur pauvre cabane, affamés.
Un jour, le vieil homme chassa toute la journée et ne rencontra personne. Sa femme espérait qu'il apporterait quelque chose et qu'ils mangeraient.