Любовь как таинство трактуя… Lamour declaine comme le mystere… - страница 6



où ton projet aussi vient s’inscrire en son lieu;
bénie, la procession changeante des nuages
dont l’ombre nous accorde un répit délicieux.
Bénis, le vert patchwork des prés, des pâturages,
et ces jardins en fleurs, et ces oliveraies,
ces rivières pressées de courir à la plage,
plonger sous le viaduc et se fondre à la baie.
Bénis, les hommes fiers dont les travaux passés
perpétuent la valeur d’une brève existence,
ces champs d’un blé qu’ils ont semé et moissonné,
pareil au blé volgien, par-delà les distances.
Bénis certains d’entre eux, de mérite plus haut,
qui ont marqué ces lieux de leurs actions parfaites —
l’apôtre qui traça le code le plus beau,
la femme qui sera la mère d’un prophète.

Монетный двор

Пожар весны вступил в пору бессонниц.
Но город спал… Возвысив в небо шпиль,
собор смотрел – там в переулках сонных
ещё не видно было ни души.
Река катила величаво воды…
Беззвучно крылья подняли мосты.
Здесь тишина давно вошла под своды
и захватила крепости посты.
На площадях среди брусчатки мокрой
блестели лужи… Каменные львы
в домах, где с вечера закрыли окна,
завидовали сфинксам у Невы.
И вдруг волной многоголосий звонких,
курантами встревожив травертин,
ударилось с разбега в бронзу звонниц
внезапное беспамятство куртин.
И улеглось… И стихло… Всхлипы спали.
И крепость погрузилась в сон.
Лишь у Монетного,
как на часах, не спали —
копили медных переливов звон.

Saint-Petersbourg

Hôtel de la Monnaie

Embrasement vernal, vient le temps des nuits blanches.
La ville dort encore; sa flèche au ciel brandie,
le sanctuaire a beau surveiller la mouvance,
pas âme qui vive dans les rues endormies.
Le fleuve roule des eaux de calme majesté.
Les ponts ont soulevé leurs ailes silencieuses.
En réserve un instant sous les voûtes resté,
le mutisme investit la vieille forteresse.
Sur le pavé luisant des places astiquées
des flaques s’allument. Les lions en ronde-bosse,
jaloux des frères sphinx reposant sur le quai,
se morfondent debout sous les fenêtres closes.
C’est là qu’un carillon aux voix polyphoniques
tire de sa torpeur l’austère travertin,
et la claire sonnaille des courtines s’applique
à porter au bronze des répons cristallins.
Ce n’est pas long. La paix revient. L’émoi s’éteint.
Le fort à son repos légitime retourne.
Et la Monnaie sur le qui-vive
seule l’ajourne
car on frappe là-bas la musique d’airain.

Возвращение

Осмыслить и понять…
И заново поверить.
Сомненьям подвести решительно черту.
Минувшего забыть утраты и потери—
как ставни распахнуть,
проснувшись поутру!
И с чистою душой,
и с ясной головою,
перехватив твой взгляд,
как тайны важный знак,
я улыбнусь:
что было там с тобою,
что здесь со мной—
другим, ведь, не узнать?
Зачем им знать? —
твои целуя руки,
твое в смятенье и в слезах лицо,
я принимаю все размолвки и разлуки,
ни перед кем не выступив истцом.

Retour

Faire le point, comprendre…
Et retrouver confiance.
En finir des doutes, une fois à jamais.
Oublier le passé, ses pertes, ses créances —
ainsi ouvre-t-on ses volets
matin au mois de mai!
Âme légère
et tête claire,
interceptant ton regard
signé du mystère,
je te sourirais:
ce qui t’échut là-bas,
ici ce qui m’échoit,
comment les autres le sauraient?
Et puis, pourquoi?
Je baise tes mains,
ton visage défait que larmes envahissent,
et j’accepte ruptures et chagrins,
sans demander à quiconque justice.

«О нет, любимая, я не был Дон Жуаном…»

«Леса мутило

жаром лиловатым..».


Б. Пастернак

О нет, любимая, я не был Дон Жуаном.