Основы теории первого иностранного языка. Теоретическая грамматика - страница 13



3.2 La paradigmatique et la syntagmatique

La paradigmatique et la syntagmatique Dans la grammaire on distingue le plan syntagmatique et le plan paradigmatique liés entre eux. Les relations syntagmatiques sont conçues comme la succession linéaire des unités de langue hétérogènes, mais se rapportant au même niveau, par exemple, verbes, substantifs, adjectifs, adverbes. Les relations paradigmatiques sont révélées d’après la ressemblance, la différence et les rapports associatifs des unités de langue relativement homogènes: par exemple, les rapports entre les formes morphologiques du verbe. La paradigmatique grammaticale inclut l’inventaire des unités grammaticales, leurs relations et leur position dans le système grammatical. Les rapports syntagmatiques se forment sur la chaîne parlée linéaire. Sur le plan syntagmatique les éléments de langue peuvent se succéder, puisqu’ils sont hétérogènes, mais ils ne peuvent pas se substituer. La paradigmatique unit les éléments selon la possibilité de leurs substitutions sur le plan syntagmatique, horizontal. Parfois on associe la notion de paradigme à une catégorie grammaticale, ce qui semble inconcevable vu la définition de la catégorie grammaticale (morphologique). Le paradigme peut inclure plusieurs catégories formées à la base des relations (oppositions) différentes des formes du même paradigme. (Par exemple, le paradigme de la conjugaison du verbe inclut les catégories grammaticales de la personne, du mode, du temps, de l’aspect, de la voix).

4 Conférence 4 Le système des parties du discours

Plan

4.1 Les descriptions actuelles des parties du discours

4.2 Des tentatives de renouveau

4.3 La répartition traditionnelle des mots en parties du discours

4.1 Les descriptions actuelles des parties du discours

Faire le tour de toutes les productions récentes dans le seul rayon des grammaires de référence serait une entreprise trop vaste et pas nécessairement indispensable. Il semble préférable, dans le cadre de cette mise au point sur la didactique actuelle de la grammaire, d’illustrer le propos en faisant l’analyse comparative de quelques catégories, qui restent discutables sur un plan à la fois descriptif et didactique. Faute d’espace, nous nous limiterons aux parties du discours et à la conjugaison, qui méritent bien qu’on s’interroge à leur sujet. Il va sans dire que nombreux autres problèmes demanderaient à être traités, tels que le genre des noms, la place des adjectifs et des pronoms, le fameux accord du participe passé, etc., sans oublier orthographe, cette institution dont la problématique a encore fois été remise à jour dans le nouveau débat sur les rectifications entérinées en mai 1990 par l’Académie française − ce qui met fois de plus la didactique du français devant un dilemme à résoudre, vieux d’un siècle et demi.

Dans les ouvrages de référence courants comme les dictionnaires et les grammaires, la division des mots en espèce ou parties du discours est présentée sans ambages aux usagers, comme si elle allait de soi, comme si elle existait de tout le temps et n’était pas ou plus à discuter. On observe toutefois des tentatives de renouvellement dans quelques grammaires de référence.

Dans la présentation actuelle du Nouveau Petit Robert (1993, mise à jour 1994), Josette Rey−Debove et Alain Rey traitent de tout (objet et contenu du dictionnaire, graphies et prononciations, définitions, etc.), sauf de l’espèce des mots − bien que toutes les entrées du dictionnaire alphabétique soient d’abord identifiées à l’une des neuf espèces traditionnelles. Dans le «Tableau des signes conventionnels et abréviations du dictionnaire», les neuf espèces de mots sont listées en ordre alphabétique («adj.: adjectif»), sans plus (alors que d’autres mots, l’apposition, par exemple, y sont définis). C’est dans le dictionnaire même qu’il faut aller chercher les définitions des mots