Французский с Ги де Мопассаном. Пышка / Guy de Maupassant. Boule de suif - страница 13



), plutôt sensation que bruit (скорее ощущение /шума/, чем шум), entremêlement d’atomes légers (смешение легких атомов; entremêler – перемешивать) qui semblaient emplir l’espace, couvrir le monde (которые, казалось, заполняли все пространство, окутывали /весь/ мир; espace, m; couvrir – покрывать).

La porte subitement se ferma. Tout bruit cessa. Les bourgeois, gelés, s’étaient tus: ils demeuraient immobiles et roidis.

Un rideau de flocons blancs ininterrompu miroitait sans cesse en descendant vers la terre; il effaçait les formes, poudrait les choses d’une mousse de glace; et l’on n’entendait plus, dans le grand silence de la ville calme et ensevelie sous l’hiver, que ce froissement vague, innommable et flottant de la neige qui tombe, plutôt sensation que bruit, entremêlement d’atomes légers qui semblaient emplir l’espace, couvrir le monde.

L’homme reparut, avec sa lanterne (снова появился человек, с фонарем), tirant au bout d’une corde un cheval triste (тянущий за край веревки грустную лошадь) qui ne venait pas volontiers (которая не желала идти: «шла неохотно»; volontiers – охотно). Il le plaça contre le timon (он поставил ее возле дышла), attacha les traits (привязал постромки), tourna longtemps autour pour assurer les harnais (долго вертелся вокруг, укрепляя сбрую), car il ne pouvait se servir que d’une main (ибо он мог пользоваться только одной рукой), l’autre portant sa lumière (поскольку в другой держал фонарь; porter – носить; держать в руках; lumière, f – свет; огонь). Comme il allait chercher la seconde bête (когда он направился за второй лошадью: «вторым животным»), il remarqua tous ces voyageurs immobiles, déjà blancs de neige (он заметил всех этих пассажиров, неподвижных, сплошь покрытых снегом: «белых от снега»), et leur dit (и сказал им): «Pourquoi ne montez-vous pas dans la voiture (почему вы не подниметесь в дилижанс)? vous serez à l’abri, au moins (/там/ вы, по крайней мере, будете в укрытии /от снега/; abri, m – кров, пристанище, приют; укрытие)

L’homme reparut, avec sa lanterne, tirant au bout d’une corde un cheval triste qui ne venait pas volontiers. Il le plaça contre le timon, attacha les traits, tourna longtemps autour pour assurer les harnais, car il ne pouvait se servir que d’une main, l’autre portant sa lumière. Comme il allait chercher la seconde bête, il remarqua tous ces voyageurs immobiles, déjà blancs de neige, et leur dit: «Pourquoi ne montez-vous pas dans la voiture? vous serez à l’abri, au moins.»

Ils n’y avaient pas songé, sans doute (они об этом, вероятно, не подумали; songer – мечтать; думать), et ils se précipitèrent (а /теперь/ устремились /туда/; se précipiter – низвергаться; устремляться). Les trois hommes installèrent leurs femmes dans le fond (трое мужчин устроили = усадили своих жен в глубине), montèrent ensuite (затем сели /сами/); puis les autres formes indécises et voilées (потом другие неопределенные и смутные фигуры; indécis – нерешительный; неопределенный; décider – решать, принимать решение; voilé – покрытый вуалью; тусклый; voile, m – вуаль; покрывало) prirent à leur tour les dernières places sans échanger une parole (заняли оставшиеся: «последние» места, не обменявшись ни словом).

Le plancher était couvert de paille (пол был устлан соломой; couvrir – покрывать; засыпать) où les pieds s’enfoncèrent